
Une étude réalisée par l’Arseg sur 90 000 postes établit un coût global du poste de travail à 12655€ par an, 15 080€ si l’on inclut les frais de déplacements professionnels…
La même étude avait été réalisée un an plus tôt. Le montant était alors de 12 352€ par an. Une dépense qui reste donc plutôt stable pour les employeurs.
L’immobilier en question
L’immobilier reste aujourd’hui le plus gros poste, représentant 41% du coût global. Nul doute que cette charge devrait être amenée à diminuer compte tenu des nouveaux modes de collaboration et de la démocratisation du home office (travail à distance et au domicile).
Certains DRH comme Matthieu Wargnier (Nexity) estiment aujourd’hui que 40% des postes de travail dans les bureaux classiques sont inoccupés, même en période d’affluence. Une donnée qui incite les entreprises à proposer leurs espaces de travail aux freelances et aux entrepreneurs en allouant une partie de la surface au coworking…
Equipement et environnement
Vient ensuite le budget alloué à l’équipement et l’aménagement (25,9% du coût global). Les charges comme l’électricité (-4,5%) ou la sécurité sont en baisse. En revanche, une dépense risque de continuer à augmenter dans les années qui viennent, celle du traitement des déchets depuis l’application du décret “5 Flux” entré en vigueur en juillet 2016, qui impose de nouveaux process de tri et de collecte en entreprise.
Gageons que le coût de ce poste de travail risque encore de fortement évoluer sous l’influx de la digitalisation des pratiques. Le salarié travaillant de plus en plus à domicile, reste à savoir qui prendra la charge de son équipement personnel….