
Le freelance serait-il le grand oublié des conseils bien-être pour les entreprises ? Non, voici toutes nos recommandations.
Si le bien-être en entreprise est aujourd’hui un sujet de préoccupation central pour tous les salariés, la question semble ne pas se poser au même titre pour les travailleurs indépendants. Pourtant, parce que leur vies professionnelle et personnelle se confondent sans cesse, parce que leur esprit doit absorber la charge que représente la gestion de ce statut au quotidien, ils sont les premiers à se mettre en risque en ne se souciant pas de leurs conditions de travail. Pour éviter le “free burn-out”, voici les 3 clés de l’indépendant heureux.
Dis moi où tu bosses, je te dirai comment tu vas
La question de l’espace de travail peut s’avérer épineuse pour les freelances. En effet, si les entreprises ont l’obligation de fournir à leurs employés un cadre professionnel parfaitement adapté, le freelance est seul responsable de son confort. Il peut louer des bureaux ou se rendre dans des espaces de co-working pour bénéficier des meilleures installations mais la formule est onéreuse. L’option la plus répandue consiste donc à se créer à domicile un espace dédié au travail. Pour que la solution soit gagnante, il ne faut pas prendre le sujet à la légère et s’astreindre à quelques règles : un espace situé un peu à l’écart des lieux de vie quotidiens avec un bureau digne de ce nom, une assise confortable et des rangements. Point important : sa décoration qu’il ne faut pas négliger. L’imaginer à son goût, c’est une pointe de couleurs, quelques images inspirantes ou encore une plante qui suffiront à le personnaliser et à le rendre agréable.
Le freelance est seul responsable de son confort.
Et la lumière fut…
La lumière est partout, tout le temps, à tel point qu’on a tendance à peu s’en préoccuper. Or il est indispensable pour tout freelance de s’interroger sur l’ambiance lumineuse de son espace de travail selon 3 critères. “Naturelle”, d’abord. En effet, manquer de lumière du jour peut provoquer une baisse de la productivité. On choisira donc de travailler, dans la mesure du possible, dans un endroit proche d’une fenêtre et baigné par un maximum de lumière extérieure. “Artificielle”, ensuite. Niveau éclairage, là encore, on ne prend pas le sujet à la légère : jolies lampes (la déco, toujours la déco !), choix des ampoules pour une ambiance lumineuse douce ou encore luminothéraphie pour reproduire les effets bénéfique de la lumière du jour sur l’organisme, on ne lésine pas sur les équipements de qualité. “Bleue”, enfin. Car qui dit freelance dit souvent de très longues heures passées devant un écran d’ordinateur et dit donc fatigue. Pour limiter la casse pour les yeux, il existe de petits logiciels comme flu.x pensés pour adapter la colorimétrie de l’écran aux différentes heures du jour.
Débranche, débranche tout !
Certainement LA clé, l’aspect le plus important pour vivre heureux en étant travailleur indépendant : la capacité à déconnecter liée à l’équilibre vie professionnelle, vie personnelle. La frontière est bien souvent très fine entre les deux et le freelance peut s’y perdre. Monstre de travail soit parce qu’il vit de sa passion et qu’il est difficile pour lui de couper, soit parce que le stress du manque de client peut le mener à crouler sous les missions, il doit organiser ses journées en y intégrant des respirations, des temps de pause. 10 minutes toutes les deux heures et au moins une sortie par jour, telle est la posologie. Tour du pâté de maison, courses, séance de sport, déjeuner, café, rencontres réseau (facilités par des applications comme Shapr), la liste est longue et les possibilités nombreuses pour lever la tête du guidon, le tout étant de s’aérer le corps et l’esprit et de voir du monde. Pour mieux s’y remettre.