Avec les nouveaux modes de collaboration, l’arrivée des millenials et le développement du télétravail, les entreprises repensent leur mode d’organisation. Le manager lui doit réapprendre à manager. Explications.

Le télétravail est entré dans les mœurs. En 2016, 16,7 % des Français ont télétravaillé plus d’une journée par semaine, la majorité (64 %) le faisant à domicile, et 21 % dans des bureaux mis à disposition par leur entreprise.

 

La fin du bureau attitré

Et désormais, la tendance est au « flexoffice » ou au « desk-sharing ». Le salarié arrive le matin avec son ordinateur et son smartphone, il n’a plus de bureau attitré mais il choisit sa place parmi celles qui sont disponibles.

Selon son métier, son projet, sa mission, suivant qu’il a besoin de calme pour se concentrer, d’échanger avec d’autres collaborateurs, il s’installe dans un espace cosy, convivial, à l’écart, dans une salle de réunion éphémère… à côté de ses collègues ou d’inconnus… Et chaque soir, il fait place nette.

Parallèlement se multiplient les espaces de co-working, ou encore les tiers-lieux (ni tout à fait travail, ni tout à fait maison), où se retrouvent de jeunes « startuppers », des entrepreneurs, mais aussi des cadres nomades de grands groupes, isolés ou regroupés pour travailler sur un projet.

 

Que deviennent les managers dans tout ça ? Comment s’y prendre pour encadrer une équipe à distance ?

Les managers ont perdu leur bureau individuel, se retrouvent à la même table que le stagiaire et avec des collaborateurs livrés à eux-mêmes. Ils doivent apprendre à gérer différemment. Bref inventer un nouveau mode de management, plus souple, plus « flex »… Mais comment s’y prendre ?

 

Voici 5 points incontournables à prendre en compte pour rester un bon manager.

 

Penser “Résultats”

Les problématiques du flex office, du télétravail, du co-working sont les mêmes : le nouveau manager doit passer d’un management basé sur le contrôle des tâches ou des horaires, à un management qui repose sur la confiance. Il doit renoncer à contrôler, à exiger des reportings à tout-va et se consacrer à la mesure des résultats attendus.

 

Fixer des objectifs réguliers

En effet, la productivité n’est plus évaluée par rapport à un temps de présence, mais par rapport à un résultat. Il faut donc manager par objectifs. Fixer des objectifs clairs, atteignables et mesurables, définir le temps nécessaire pour les réaliser, ce qui permettra de suivre le travail des collaborateurs tout en préservant leur autonomie.

 

Maintenir le lien

Pour s’assurer de la cohésion de l’équipe, du bon niveau d’information de chacun, le manager doit définir avec son équipe les points de rendez-vous téléphoniques ou par visioconférence, les bonnes pratiques d’échanges entre collègues, les plages où l’équipe doit se trouver réunie physiquement autour d’un café par exemple.

 

Rester disponible

Il doit préserver un lien personnel avec les membres de son équipe, être réactif, traiter ses mails en temps réel, être disponible pour les feedbacks. Et pour cela mettre à disposition des outils de partage et d’échange : réseau d’entreprise, logiciels de gestion de projet…

 

S’inspirer des startups

Il doit aussi en finir les réunions interminables où tout le monde a le sentiment de perdre son temps. On se réunit debout quelques minutes et chacun repart enthousiaste vaquer à ses occupations. Bienvenue dans les « stand-up meetings », empruntés aux startups !